La cotriade ou kaoteriad.

     On dit souvent que la cotriade est aux Bretons ce que la bouillabaisse est aux Provençaux. Le mot français vient du breton koateriad littéralement "le chaudron" et désigne en effet une soupe de poisson (grondins, merlus, maquereaux, sardines…). Elle se décline en une infinité de variantes au gré de la saison et des productions locales : pommes de terre, carottes, oignons, coques, palourdes, moules, crevettes....  Certains restaurateurs choisiront d'y mêler du curry, du piment, du vin blanc, voire, du homard. Une « hérésie » quand on songe que les pêcheurs réalisaient cette soupe à bord de leur bateau ou sur le quai avec les invendus ! Certains pays, voire certaines villes ont ainsi leur propre héritage (terroir) : à Concarneau ce sont des sardines, à Douarnenez du maquereau, à Belle-île le saindoux est remplacé par le beurre.
    
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     La  pratique  de rajouter de la vinaigrette (bannie en Cornouaille), ainsi que des herbes poussant sur les rivages de l’Armor (sarriette, pimprenelle, marjolaine, cerfeuil, estragon, menthe poivrée, oseille) résulte du fait que les pêcheurs faisaient cette chaudronnée avec de l’eau de mer et qu’il fallait donc atténuer l’acuité et l'apport massif de sel. Aujourd'hui, la cotriade est souvent servie avec des croûtons aillés. 
 
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 Allez demander aux anciens, vous aurez autant de recettes que de cuisiniers...
  
Komañs a ra an naon d’ond din (L'appétit me vient)
Bon appétit

E.M

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