La fête des jonquilles du dimanche 31 mars.

     Il flottait comme une ambiance de premier avril au sien du Bagad Naoned en ce dernier jour de mars. Le rendez-vous était donné à la caserne de pompiers de Saint-Etienne-de-Montluc, 25 Km à l'ouest de Nantes.

     Dans la voiture devant la caserne à l'entrée de la commune : 3 talabardières, en dehors, une foule conséquente faisant route vers le centre-ville. Des milliers de personnes, souvent des familles avec des jeunes enfants et des personnes âgées, nous ont aidé à nous repérer. Premier défi : trouver l'ancien presbytère... et là un miracle se produit ! Le repérage à la bombarde et cornemuse, connaissez-vous ? Le principe est simple, placez quelques joueurs d'un bagad en divers points d'un bourg, faites les jouer séparément, sachant qu'un air de ralliement (joué par le joueur situé au presbytère) donnera le lieu de rassemblement. Et vous obtiendrez un moyen rigolo pour trouver un lieu sans toutes ces applications numériques dépassées.



1 avril et bagad donnent d'étranges coiffures.
     

     Les instruments accordés, quelques discussions échangées entre les joueurs, le départ fut donné, sous la houlette d’Émilien, un septuagénaire, homme du terroir, et membre de l'organisation officielle. Avenue des sports, sorte de grand boulevard, des chiffres étaient inscrits sur le bitume. Le numéro 17 nous a été attribué. Nous voilà "parkés" sur le bord de la route. Et le temps d'attente commençait sous un vent glacial. On pouvait percevoir les mains et les pieds de certains grelotter. Cette attente me permit largement de réaliser des portraits. Sur la droite de la route, les premiers chars en jonquilles débutaient leur parade, encadrés par des groupes musicaux variés. L'inquiétude montait, il manquait quelques joueurs du Bagad quand soudain, fendant la foule, des silhouettes atypiques surgirent l'une après l'autre au coin de la rue. Un bon moment de rire ! 








     Et puis, Émilien nous fit signe de nous préparer, les rangs prirent forme. Et c'était parti pour le défilé. Je me postais à la droite de la route en avant du bagad. Et parfois, quand le public était contenu derrière les barrières, je pouvais me faufiler entre les rangs. 


     Vers le milieu de l'après-midi, le soleil fit son entrée. Il a réchauffé les plus frileux, et fait suer tous les participants. Le défilé devint vraiment plus difficile mais porté par les applaudissements personne ne s'arrêta.
Je ne publierai pas la majorité des portraits - comme ceux, autorisés, ci-dessus - par respect vis à vis des membres du bagad. Cependant, si vous êtes intéressés, je peux vous les envoyer après demande faite par courriel.

Le passage du Bagad de Nantes dans la première partie du parcours.

     J'ai adoré l'ambiance bon enfant de cette manifestation. Elle n'est pas aisément descriptible. Simplement, lorsque tout s'arrête, lorsque le silence se fait, un espèce de vide se ressens. Pourtant je n'étais rien, ni un musicien, ni un spectateur. J'ai apprécié cette journée malgré le gros coup de soleil sur la trombine !




     Le seul petit bémol de cette manifestation : la "mauvaise volonté" des organisateurs vis à vis des groupes présents. Les bouteilles d'eau nécessaires que j'allais chercher au passage du bagad étaient octroyées de mauvaise grâce etc.... Il en fallait plus pour gâcher ma joie d'avoir participé à cette manifestation. Autre satisfaction majeure : les centaines de photographies emmagasinées.

























     La journée terminée, le bon travail effectué par le Bagad, les kilomètres finirent par peser dans les jambes et dans la petite voiture verte de marque allemande ré-embarqua les trois talabardières en direction de Nantes. Le samedi à venir (le 7 avril), le bagad de Nantes se réunissait  de nouveau à l'occasion d'un match du stade nantais (SNUC)...

E.M

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