Le papa du ciré jaune tire sa révérence.

04.04.2013 : Actualisation de l'article Guy Cotten : l'entreprise bretonne de l'imperméable (article à retrouver en cliquant ici)

  
     Guy Cotten a pris le large ce 3 avril 2013 à 76 ans. 

     Dès l'annonce de son décès, hommes politiques, écrivains, entrepreneurs, hommes de la mer... n'ont pas tardé à exprimer leur chagrin tel le navigateur Roland Jourdain qui se dit "triste. Très triste. J'ai grandi avec les cirés Cotten, dès l'école de voile. Je suis né l'année du lancement de l'atelier Cotten à Concarneau. J'ai toujours admiré son parcours. Il avait réussi à garder son emploi, son usine ici. J'avais de l'admiration pour lui". 

     Ou encore cet hommage de l'ancien ministre Louis Le Pinsec « J'exprime la grande tristesse, celle que l'on ressent pour un ami que l'on tient en haute estime. [...] Guy s'était toujours montré en pointe dans le combat pour la sécurité en mer. [...] Il m'est toujours apparu comme un homme de paradoxe. Issu du monde rural, son nom s'est retrouvé sur toutes les mers du monde. Sans quitter Concarneau, il a senti et deviné la mondialisation. Et dans ces turbulences financiaro-industrielles, Guy a tenu la marée. Son impératif catégorique était de garder la maîtrise de la production au pays. Pari réussi au-delà de tout espoir, au prix d'efforts difficilement imaginables. Les écoles de management gagneraient à enseigner un tel itinéraire puisqu'il a aussi réussi la préparation de sa succession. La Cornouaille perd un exceptionnel capitaine d'industrie. »

     Pour moi, il restera cet homme attachant et novateur, fier de ses racines bretonnes et si empli d'humilité comme le souligne sa devise personnelle, que j'avais entendu lors d'un reportage de France 3 lui étant consacré : "Quelle que soit la hauteur du trône, on n'est assis que sur son postérieur".

ici l'hommage sur RTL

H.M