Usine de bonite séchée en Bretagne

鹿児島県枕崎との協力でブルターニュ地方コンカルノーにかつお節工場設立 !


      Lors de la visite au Japon d'une délégation bretonne emmenée par Pierrick Massiot, une entreprise japonaise a annoncé le 10 juillet dernier, la construction de son unité de production de bonite séchée en Bretagne.



      Dans la cuisine japonaise, le katsuobushi - ou bonite séchée - est un ingrédient de base. La très réputée coopérative de Makurazaki (une ville à l'extrême sud du Japon), spécialisée dans les condiments à base de poisson, en produit déjà sur l'archipel nippon. Or aujourd'hui, la bonite séchée jouit également d'un engouement chez les Européens. Pour répondre à cette demande, la coopérative désirait donc implanter une unité de production en Europe, et c'est l'agglomération de Concarneau, qui a été retenu. A terme, 10 emplois seront crées.


      Pourquoi Concarneau ? Tout d'abord, le monde de l'entreprise japonais apprécie les petites structures bretonnes sous forme de coopérative, les liens économiques entre la Bretagne et le Japon ne sont d'ailleurs plus à démontrer. Monsieur Katsuhiko Oishi, le président de Makurazaki France résume parfaitement cette idée : 
« Au début, nous ne visions pas forcément la France et puis en discutant avec des confrères qui connaissent déjà bien la Bretagne, nous nous sommes intéressés de plus près au site de Concarneau qui remplissait quasiment tous nos critères. La présence d’autres entreprises japonaises en Bretagne est également un élément rassurant pour nous. »
      Ensuite, l'atout du port cornouaillais reposait sur 3 points : sa capacité de stockage frigorifique, la concentration des activités liées à la pèche sur un espace réduit et enfin la présence d'une compagnie thonière capable d'assurer l'approvisionnement en bonite.


      Bretagne Commerce International mobilisé dans les négociations, les élus bretons ne peuvent que se réjouir de cette implantation, espérons durable. Car entre le sarrasin, les algues et le poisson, la gastronomie bretonne et japonaise se découvrent chaque jour de nouveaux points communs. Et la bonite séchée pourrait être la nouvelle pierre d'un jumelage économique avec le Japon.

Article au Japon dans le journal Asahi, juillet 2014.

A lire aussi : ici l'annonce de la région Bretagne.

H.M

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