Souvenirs de Saint-Brévin-les-Pins (1/2)

        Depuis ma naissance, nous avons passé, avec mes frères et sœurs, mes cousins et cousines, presque tous nos mois de juillet dans la maison de vacances de ma grand-mère à Saint Brévin-les-Pins. Cette maison de famille de plein-pied, avait été acheté par mon arrière-grand-mère en 1949, grâce à la prime qu'elle avait reçu après le décès de son mari (renversé au Pont du Cens à Nantes par un chauffeur d'une compagnie de transport).


        A partir de cette petite habitation, nous sillonnions à pieds ou en vélo les chemins, les plages et les dunes. Le temps de l'enfance s'était achevé pour les plus âgés, toutefois - il me semble - nous étions des adolescents plutôt sages. Si bien que notre grand-mère nous donnait carte blanche pour nos sorties, si ce n'est que nous ne devions pas quitter la commune, soit tout de même un terrain de jeu d'environ 20 km² ! Nous n'avons pas abusé de ce manque de surveillance et nos habitudes de vadrouille ne nous éloignaient jamais beaucoup de la côte. Il y avait bien trop à faire sur la plage ! 


La partie droite de " notre " plage, à marrée descendante, de gros nuages orageux à l'horizon !
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        Comme pérégrinations, nous filions au nord, à Mindin admirer le pont de Saint-Nazaire, observer de l'extérieur le musée de la marine installé dans un des forts protégeant l'estuaire de la Loire, ou tout simplement changer de plage. A l'est, la route bleue nous empêchait souvent d'aller côtoyer les pêcheries et puis nous avions malgré tout des scrupules à nous éloigner de nos chemins habituels.


Le pont de Saint-Nazaire et la Loire à Mindin.
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        Les tribulations vers le sud, en direction du Pointeau ou plus loin, étaient assurément plus fréquentes. D’autant plus que la qualité des plages, la variété de la végétation y étaient plus agréables. Et puis, par les rues ou par les dunes à travers les casemates et blockhaus du dernier conflit, nous allions aussi prendre nos cours de voile, boulevard de l'océan. 


Au loin, le Pointeau, les pêcheries du bourg et au premier plan, une méduse échouée !
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        Le soir, après une journée de soleil dans les yeux, il nous arrivait très souvent avec mon cousin et/ou mon frère de "descendre" sur la plage pour attendre le crépuscule. Nous profitions également du calme sonore laissé par le vent rentré chez lui. Autrement, tous ensemble, nous consolidions aussi nos forteresses de sable commencées dans la journée, organisions des parties de " beach-foot ", de " beach-pétanque ", de beach volley et de " beach n'importe quoi "... . Vers le bourg, le club Mickey délaissé de ses pensionnaires nous laissait également la possibilité de jouer au toboggan géant et parfois au trampoline lorsqu'un moniteur avait oublié d'y ôter la partie élastique. Nous vaquions également dans le bourg. Dans les dernières années de nos séjours avec ma famille maternelle, je profitais beaucoup plus souvent de sorties en solitaire pour faire de la photo, car la télévision était arrivée dans notre foyer de juillet, or mes cousins n'y " décollaient " presque plus. Sans compter que les liens s'étaient aussi largement distendus, mais que de merveilleux souvenirs en commun ... .


Photographies (2004-2007)


Par marrée haute et soleil déclinant.
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Les plages avec le centre de Saint Brévin.
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Une cale de mise à l'eau des planches à voile avec son pont pour la traverser sans se mouiller.
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Le soleil à l'horizon avec les ombres de Saint-Nazaire.
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Panorama de l'estuaire de la Loire.



Pour en savoir plus :

ici, le musée de la marine de Mindin.



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