Juchée sur la butte de la Garenne, à 20 km de l'embouchure de la Vilaine, je ne connais la Roche-Bernard (56) que sous les nuages ou la pluie ... L'année dernière n'a pas fait exception à la règle, puisqu'au cœur de l'été, un ciel d'averse était régulièrement menaçant et actif au dessus de la commune.
De part la situation géographie de la Roche-Bernard - favorisant ainsi le négoce et l’implantation de foires locales - la rue de la quenelle constituait une artère vitale car située entre le port et le bourg. La quenelle était un impôt prélevé sur un produit recherché : le vin. Mais plus que le vin, c'est le sel des marais salants près de Guérande (44) que les chalands locaux viennent trouver à la Roche Bernard. Les sauniers y faisaient désormais une halte, permettant l'approvisionnement en sel des pays bretons limitrophes. Ils accédaient au bourg à dos de mules par les larges marches prévues à cet effet de cette rue au dénivelé impressionnant.
Auparavant pavée, la rue de la quenelle est bordée de hautes maisons imposantes qui s'adaptent au relief grâce à des caves prévues pour stocker également tonneaux, sel et autres marchandises.
Auparavant pavée, la rue de la quenelle est bordée de hautes maisons imposantes qui s'adaptent au relief grâce à des caves prévues pour stocker également tonneaux, sel et autres marchandises.
Commentaires